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Archipel des Galapagos

 

Iles volcaniques aux paysages lunaires,
Royaume de nombreuses espèces endémiques,
Livre ouvert sur l’évolution des espèces.

      Ici,les iguanes devenus marins, se sont appropriés les eaux peu profondes des bords de côte pour se nourrir d’algues accrochées aux rochers et leurs cousins terrestres ont formé des sous-espèces propres à chaque île.
      Ici, les tortues terrestres, monstres tout droit sortis de la Préhistoire ont développé des carapaces différentes selon l’île où elles vivent.
      Ici, les cormorans aptères ont perdu l’usage de leurs ailes faute de prédateur.

      Tous ces exemples d’évolutions originales des espèces ont un facteur commun : l’isolement géographique.

      L’archipel des Galapagos se trouve à 1000 km des côtes du continent sud-américain et n’a, jusqu’à une époque récente, jamais été peuplé par l’Homme car les ressources locales sont rares : absence d’eau douce et terres volcaniques peu fertiles. Aujourd’hui encore, seules les deux îles principales sont habitées en partie grâce à la seule richesse des Galapagos : la pêche. Et cette richesse attire bien des convoitises : celle des arrogantes otaries et celle des nombreux oiseaux de mer qui nichent ici chaque année : grande Frégate, Fou, Mouette à queue d’aronde ou la rarissime Mouette des laves.
      Avec ces nombreuses espèces uniques au monde, les Galapagos représentent un patrimoine inestimable. Mais cet écosystème est fragile et doit faire l’objet d’une attention particulière et permanente. Malgré la réglementation du nombre des touristes, ceux-ci demeurent, parfois même à leur insu, un danger pour l’équilibre naturel de cet archipel en transportant, dans leurs bagages, des passagers clandestins : les insectes. Bien qu’anodines sur le continent, certaines espèces inconnues dans l’archipel, peuvent avoir une influence aussi néfaste pour l’écosystème que l’introduction des chèvres il y a quelques années par les colons.
      L’équilibre très fragile de ce milieu si longtemps préservé par son isolement, risque, une fois de plus, d’être rompu par l’action de l’Homme.


                                                                                              Anne VAISSIERE

                                                                                          le 14 septembre 2003

 

 

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